bi-portrait Jean-Yves
avec Jean-Yves Robert et Mickaël Phelippeau.



bi-portrait Jean-Yves part d’une rencontre autour d’une démarche photographique, le bi-portrait.

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Lorsque j’ai entamé le bi-portrait, il était question de reconversions possibles. L’habit et le cadre font le moine je me suis dit.
Au fur et à mesure, j’ai déplacé l’intérêt de cette démarche vers une rencontre réelle, j’entends par « réelle » un temps et une dimension au-delà de l’effectuation du portrait. C’est en cela que je parle de démarche, la finalité étant en perpétuelle relecture. Il n'existe pas une monstration a priori cristallisant le bi-portrait.


Dès lors, c’est exactement dans ce point de recherche que je tente une transposition de ces portraits photographiques et de certaines préoccupations dans une forme spectaculaire.
bi-portraiturer live, ce serait, le temps d'une performance, faire état d'une rencontre ou de ce qu'elle aurait pu être à travers une suite de mises en situation.
Ces différents contextes, convoquant des dimensions à la fois factuelles et inventées, permettent alors l'émergence de problématiques propres à la représentation de l'individu.
Avec le souvenir d'avoir un jour voulu être moine, j'invite Jean-Yves, curé de Bègles, rencontré le 11 juin 2007 et qui m’a accueilli en résidence à la maison paroissiale en novembre 2007.

Mickaël Phelippeau.


Le bi-portrait photographique se compose:
- d'un premier portrait vertical (du/de la bi-portraituré/e, soit le/la rencontré/e) :
À cette personne, faire porter une tenue qui m’appartient, toujours la même : chemise coton jaune, pantalon polyester et bottines cuir.
- d'un second portrait vertical (du bi-portraitiste, soit moi-même) : revêtir pour ma part l’uniforme que ces personnes me proposent, panoplies de travail parfois marquées, parfois civiles. Me mettre dans la peau de, pure fiction le temps de, dans le contexte de.


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